Le tout récent avis du CESE sur l'ancrage territoriale de l'alimentation s'inscrit dans la continuité des travaux et pistes déjà explorés par divers acteurs, mais qui se trouvent renforcés dans leur urgence par la crise du COVID 19.
Les initiatives autour des circuits courts et de proximité et Projets alimentaires territoriaux qui se multiplient, amorcent une transition vers des modèles plus résilients mais restent cependant encore éparpillées. Les politiques publiques trop cloisonnées se confrontent aux stratégies économiques de segmentation commerciale, avec le risque de renforcer les ségrégations sociales. La transition alimentaire suppose une large accessibilité des régimes alimentaires durables, en permettant aux citoyens d’être acteurs de ce changement.
L’avis formule des préconisations pour permettre l’accès de tous à une alimentation durable, de qualité, saine, équilibrée et ancrée dans les territoires. Les Maisons de l'alimentation durables (comme par exemple le chantier du tiers-lieu de la MAD à Brest) sont clairement identifiés comme des outils pertinents pour soutenir cette transition et engager des projets territoriaux autour de l'éducation à l'alimentation.
Cet avis a été élaboré en lien étroit avec le CNA (Conseil National de l'Alimentation) et intègre une contribution de la délégation Outre-mer du CESE.